Y’en a un peu plus, je vous le mets quand même ?
Bonjour mes petits amis du Bixte en ciel. Aujourd’hui, sous vos yeux ébahis, une nouvelle section d’articles prend forme. Quoi qu’est ce, vous écriez vous alors dans un sursaut de vie ? Eh bien il faut que vous sachiez (et pas que dans la colle) que je suis un amateur notoire d’OAV/OVA. Faire des articles sur des séries relativement longues, c’est assez aisé, mais parler d’un court de dix minutes seulement, ça fait un peu twit pourris. Donc voici le premier article compilant divers OAV vues, sans rangement ni ordre particulier, manquerait plus que je sois organisé.
J’avais déjà fais quelques incursions dans le milieu, en parlant notamment de la saga Burn up! ou sur ce bon vieux Casshern (on est toujours obligé de parler de « bon vieux » à propos de lui, étrange..). Ceci dit, ces articles montrent bien deux choses, le temps qui passe, et le faite qu’ils n’étaient pas spécialement orienté autour des dits OAV mais simplement inclus dans un texte plus large.
Plusieurs infos avant de vous lâcher tel une meute affamée d’images fraiches. Tout d’abord, il y aura principalement ici des OAV mini-séries et/ou one-shot, des successions de courts, et très très peu (voir pas du tout) d’OAV new-age servant de bonus aux fans après une série TV (tel les séries d’OAV d’Ikkitousen, les petits courts sur FMP! ou Queen’s Blade, etc…), parce qu’ils ont bien évidemment besoin de la série originale pour avoir un quelconque sens. Ensuite, le but avoué est de présenter du oldies ou des petites perles totalement inconnues. Il y aura aussi, parfois, des OAV pornographiques, quand je jugerais la qualité intrinsèque du produit suffisante pour en parler (vous attendez pas à grand chose d’autre que du Umetsu prod quoi).
Mais tout d’abord, OAV, qu’est ce que c’est ? Original Animated Video en langue de Shakespeare. On trouve aussi le terme OVA, pour Original Video Anime. Il s’agit d’un format assez vieux (1983 avec, historiquement, Dallos, bien que la paternité puisse remonter à Midori no Neko de Tezuka, en octobre de cette même année) qui a connu son heure de gloire durant les années 90. C’est d’ailleurs l’une des raisons historiques qui ont poussé la GAINAX a faire Evangelion, alors qu’a l’époque le produit purement otaku ne se trouvait que dans ce système, ils voulaient donc re-dynamiser les séries télévisées. Généralement dans un format cours ou One-shot (l’unique exemple de longue série d’OAV étant à ce jour l’inénarrable Ginga Eiyû Densetsu), de longueur très variable, ils sont des produits destinés uniquement à la vente, sans passage par la case TV. Globalement, les OAV se différencient aussi par deux choses : le budget alloué, offrant une qualité visuelle et d’animation supérieur ; et un contenu plus mature, du faite de la vente sous scellée et donc non soumise aux lois de la diffusion audiovisuelle.
Maintenant, si vous le voulez bien, attaquons tout de suite le sujet principal !
Strait Jacket – 2007-2008 – Studio Feel – Réalisateur : Shinji Ushiro.
Pour commencer et démentir tout le texte au dessus, voici Strait Jacket. Une mini série d’OAV en trois épisodes sortie très récemment, qui nous dépeint un monde légèrement steampunk, avec un gros mélange de science et de magie. On suit les aventures d’un magicien solitaire qui cherche simplement à gagner de quoi manger dans un monde assez rude. C’est une série très sympathique, proposant une bonne part d’action et de moments plus tranquilles, des graphismes léchés et surtout des background de toute beautée (je crois qu’il y a la même personne en charge sur Nodame Cantabile). Un aquarelle du plus bel effet qui ravira les mirettes des plus exigeants.
L’intrigue n’est pas très profonde et le plaisir immédiat, à voir donc plus pour se faire un petit plaisir rapide que comme quelque chose de profond et puissant. Les personnages n’ont pas tant le temps que ça de se développer et les effets restent assez basiques. Et c’est bien dommage, tant les possibilités offertes par la « magie » dans cette série pourrait donner des trucs fantasques.
Note personnelle : 6/10.
Bakuen Campus Guardress – 1994 – Studio Production I.G – Réalisateur : Mizuho Nishikubo (crédité sous le nom de Toshihiko Nishikubo).
Attention, délire en approche ! Une série en 4 OAV du siècle précédent, mélangeant sans vergogne combats millénaire, sailorfuku, méchants démons, références débiles et fan-service. Sur une idée originale d’Hagiwara, le mangaka de Bastard!!, on plonge dans un japon contemporain peuplé de punks tout droit sortis d’un Hokuto no Ken qui auraient fusionnés avec des personnages de JoJo, des lycéennes bombasses se prenant pour des Usagi du dimanche, des guerriers viriles et sans pitié qui s’écharpent lors d’affrontements sanguinolents (ouais ça gicle pas mal quand même, y’a du démembrement et tout), de la romance épique qui fera pleurer des larmes viriles aux hommes vrais, et une mère de famille très…famille !
La qualité graphique et technique est très correcte, comme tout bon OAV, régulier tout du long et qui ne déçoit pas. L’intrigue est aussi épaisse qu’un bras de somalien, mais la jouissance globale retirée de la série est bien palpable. On virevolte de tension dramatiques en nawak assumé et c’est du pur bonheur de voir tout ce joyeux monde se foutre sur la gueule dans la bonne humeur la plus total. Une franche réussite que je conseille vivement à tout amoureux d’action, d’amour et d’humour.
Note personnelle : 9/10.
Usagi-chan de Cue!! – 2001-2002 – Studio Pink Pineapple – Réalisateur : Tetsu Yoshida.
Spéciale dédicace à Rukawa pour celui là. Usagi-chan…, c’est un peu l’exemple type qu’il existe des anime de merde, des vrais de vrais. Une intrigue nulle, une animation vraiment moyenne pour de l’oav, des personnages ridicules au possible. L’histoire part d’une connasse de lycéenne garçon manqué qui, en tombant d’un toit en voulant sauver concon-kun (notre héros du jour) fusionne avec un lapin. Je suis sérieux. Elle devient la blonde au regard stupide qu’on peut voir sur la jaquette au dessus.
Personnellement, j’ai juste trouvé ça à chier, à peine sauvé par le chara design tout servisu servisu de Kimura Takahiro (GaoGaiGar), mais comme je sais que de nombreuses personnes sont fans de nanars, n’hésitez pas plus longtemps ! (bon j’exagère, j’ai quand même rigoler un bon coup, dur de résister face à ça ~~)
Note personnelle : 3/10.
Tetsuwan Birdy – 1996-1997 – Studio Madhouse – Réalisateur : Kawajiri Yoshiaki.
Les gens en général connaissent plutôt la série TV sorties ces dernières années (que je n’ai d’ailleurs toujours pas vue), objet notoire des sakuga-fan pour ses qualités d’animations exceptionnelles, mais le manga original avait déjà subit une adaptation durant les 90s. 4 OAV, encore une fois, qui nous proposent de découvrir les origines de Birdy. L’intrigue est sympa, bien que brutalement coupée sur la fin (c’est assez récurent dans les adaptations OAV, les équipes ne s’embarrassant pas trop de couper quand le matériel vient à manquer par rapport au support d’origine). L’animation est niquel, les méchants très méchants et le mix humour et scènes intenses est bien rendu.
Birdy est une alien qui, en arrivant sur terre, tue malencontreusement un pauvre humain, Senkawa Tsutomu. Pour le sauver, elle n’a d’autres choix que de fusionner avec lui. A partir de là, il reprendra sa petite vie, avec la voix de Birdy dans sa tête de manière récurrente, ainsi que la possibilité pour elle d’apparaitre physiquement à sa place (genderswap :3). On imagine donc d’ici les divers quiproquo rigolo qui peuvent en découler. Globalement, la série est plutôt fraiche, même si la tension de fin est bien palpable. Les ennemis implacables n’hésiteront pas à user de tout et n’importe quoi pour abattre notre jolie alien et son pauvre bougre d’hôte humain. La musique est très correcte, l’histoire se laisse suivre sans pause et c’est un plaisir que de voir comment nos deux personnages en un se sortent de situations rocambolesques en plein.
Si vous avez déjà vu la série TV, ou que vous souhaitez découvrir l’univers, cette série est faite pour vous. Rapide, plus que correcte et bien orchestrée, elle se mange sans fin.
Note personnelle : 7/10.
Voila, c’est tout pour cette fois. Je ne sais pas si je resterais sur le format de quadruple présentation, cela peut être bien pour ne pas en proposer trop d’un coup et garder des réserves sous le coude. En aparté, si vous souhaitez voir la présentation d’un OAV précis, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. Il y a quelques séries que je ne ferais pas par contre (je pense notamment à des séries comme FLCL, GunBuster ou Blue Submarine n°6) pour la simple et bonne raison qu’elles sont trop complexes pour être résumées aussi rapidement. Je ne sais pas non plus si la présentation rapide que j’en fais éveille suffisamment d’intérêt pour le lecteur, j’espère en tout cas. Il s’agit d’un premier jet donc en cas, je ferais des textes plus conséquents.
A bientôt pour de nouvelles oaventures !
Han, Aer a ressuscité son blog, miracle :3.
Sympa cette nouvelle chronique (moi aussi je suis très axée OAVs donc forcément ça m’intéresse). Je crois qu’Usagi-chan de Cue est ce qu’il me faut si je manque de nanars à commenter, merci, tu viens de m’ouvrir de nouveaux horizons là =’).
P.S : Je remarque que tes pages (Les arcanes de Boogiepop et Les entrailles de Lea Mundis) portent sur deux sujets auxquels je me suis intéressée très récemment, c’est rigolo comme coïncidence ^^
Il n’est jamais vraiment mort, mais durant les cours j’ai peu de temps pour écrire effectivement ^^.
J’avoue avoir eu une petite pensée pour toi en rajoutant Usagi-chan :p.
Snif, personne les remarque jamais ses pages :’(. Mais n’hésites pas à les lire attentivement. Si tu as des questions sur VS, elles seront bien volontiers rajouté sur la page !
« J’avoue avoir eu une petite pensée pour toi en rajoutant Usagi-chan :p » = Han, moi qui me sentais presque coupable de n’évoquer que la daube au milieu de ce florilège alors qu’en fait tu me poussais au vice depuis le début ! Tu es machiavélique :p.
« Snif, personne les remarque jamais ces pages » = Bah moi je les ai vu, donc maintenant tu peux remplacer le « personne » par « seulement une autruche qui passait par là » si ça te console =’).
« Mais n’hésite pas à les lire attentivement. Si tu as des questions sur VS, elles seront bien volontiers rajoutées sur la page ! » = J’ai lu plus ou moins attentivement la partie sur Boogiepop Phantom, en revanche j’ai vite zappé celle sur Vagrant Story : j’ai à peine touché au jeu (= juste l’introduction) et j’ai tellement de trucs à finir en ce moment que je comptais plutôt le garder pour la fin. Avec un peu de chance, dans dix ans, tu auras enfin mes impressions et mes questions >_<.