Les arcanes du Boogiepop.

Bienvenue sur la fan-page dédié à la série Boogiepop Phantom. Ici, vous trouverez une compilation de review des divers supports (anime, manga, romans). Do not fear, j’ai tenté au mieux de ne pas spoiler et bien qu’il traine quelques termes techniques, le fond de l’histoire ou les mécaniques profondes ne sont pas révélées pour autant. Bonne lecture.

Jeudi 12 février 2009.

J’avais évoqué l’idée sur le blog de ce cher Corti, mais étant donné que nous sommes le 12, voici donc la première « page » du blog.

Il va y avoir pas mal de « je » sur cette page, mes excuses pas avance. En effet, toute la première partie sur l’anime n’est qu’un vilain pompage de forum, légèrement remanié pour l’occasion.

Boogiepop Phantom, comme pas mal d’œuvres plus récentes, est à la base une suite de romans (light novels). Commencé en 1998, le dernier tome étant paru en 2008, écrit par Kôhei Kadono et illustré par Kôji Ogata, il place l’aventure en milieu lycéen (tout du moins au début). Pour ceux qui auraient vu Jigoku Shôjo (La fille des enfers, en français) ou joué à Persona 3, on se retrouve un peu face à la même mise en place. Rumeurs et magies explosent dans le quotidien de gentils jeunes japonais, qui doivent faire face au terrifiant Boogiepop Phantom, un Shinigami (dieu de la mort) un peu particulier.

En 2000 a eu lieu une adaptation librement inspirée des romans Boogiepop Doesn’t Laugh et Boogiepop At Dawn en anime, en une saison de douze épisodes. Les évènements des deux ne sont pas littéralement retranscrit (loin de là même), mais c’est de là que viens la majeur inspiration de la série. Les deux tomes sont d’ailleurs sortit aux Etats Unis, ainsi que le manga Boogiepop Doesn’t Laugh, qui retrace les aventures du premier roman éponyme. Pour la France, rien à l’horizon par contre.

Mais plongeons tout de suite dans une rapide review des épisodes.

« J’ai commencé cette série il y a quelques temps, j’en avais longuement entendu parler, étant un fan inconditionnel de Lain. J’aime bien les scénarios tortueux.

Premier épisode passé, j’ai été conquis et surpris. L’ost est de qualité, avec beaucoup d’effets déstabilisants. L’animation reste correcte pour un anime relativement vieux (i.e. ce n’est pas du Eva). J’ai un peu de mal avec le chara design ceci dit, pas qu’il soit nul, mais plutôt que je lutte pour m’y retrouver dans les tronches des personnages.
Hors, surpris donc, par la tournure de l’épisode, que j’ai trouvé très mélancolique alors que je m’attendais direct à du glauque en stock.

Le deuxième m’a surpris lui aussi, déjà parce que je suis arachnophobe (j’ai cru que je n’arriverais pas à le voir en entier à un moment), et ensuite parce qu’une sorte de fil fait jour, même si cela reste bien obscur. J’ai enchainé directement sur le troisième, qui a son tour est retombé dans un style plus triste, plus proche du premier. Les liens entre les persos se font jour, et on suspecte de nombreux phénomènes étranges autour du lycée.

Je viens de finir le quatrième, et j’avoue que c’est bien la première fois qu’un anime a failli me faire vomir. J’ai rarement ressentis autant de haine, de rejet, de dégout face à du « papier qui bouge ».

Je trouve la construction des épisodes un peu déroutantes, pas ou peu d’indications temporelles, des phrases lâchées tout de go, des aller et retour entre les personnages qui se croisent tous à un moment ou un autre. Ca n’en reste pas moins captivant. J’reviens aussi sur l’effet de « flou » de la série. J’ai eu cette impression bizarre de « caméra » en voyant l’anime, avec les contours des scènes toujours assombries, en une espèce de rond évocateur. Après avoir lu le début du texte proposé sur JapanBar (attention, spoil en stock), j’avais visé juste. Diablement efficace ce procédé en tout cas.
Je ne comprends toujours pas ce qui m’attire concrètement dans ce genre d’anime, et je continue de me poser la question, peut être que le Boogiepop m’apportera la réponse ?

L’épisode 5, sobrement intitulé Interlude, en est réellement un. Le scénar s’étoffe sacrément, même si il reste tout en ellipse. Ils jouent vraiment bien sur les codes temporels en tout cas, le découpage étant régulé par les transitions et par une horloge qui égrène bruyamment le temps qui passe. Magistrale. On reste dans une partie assez violente, dans la veine du deuxième et du quatrième.

Le 6ème renoue par contre avec l’aspect mélancolique. Le concept de l’épisode est éculé, mais marche à merveille. La mise en abime des divers personnages s’accentue de plus en plus, ça en devient complètement barge mais en même temps totalement sensé. Etant du genre à réfléchir souvent à ces questions, je trépigne de plus en plus devant mon petit écran. Rarement vu un anime aussi puissant.

Le 7 oscille entre les deux pour sa part, pas de grosses révélations, on continue de suivre l’histoire de la ville en somme. Oui, à ce niveau, ca relève du « persona » globale. On pourrait reprendre des concepts simples comme la ruche/la fourmilière subissant adroitement la causalité, pour nous mener ou ? Bonne question mais j’adore vraiment, ça me fait penser au « battement d’aile du papillon ». Pas pour rien qu’une gamine en a (dorés en plus). En fin de compte, on réalise que le principe même de l’anime tient à une idée toute bête. Ils sont fort ces japonais.

Pour le 8ème par contre, c’est un super coup de poing dans la face, on se mange révélations sur révélations. J’ai presque l’impression d’avoir vu la « fin » de l’anime. Paradoxalement, c’est l’un des épisodes les plus « action » de la série, ce qui colle bien au personnage étudié dans celui ci. Peut être ai je fais une focalisation sur le perso, ce qui me fait dire cela. Avec encore quatre épisodes, je ne pense pas avoir tout vu quand même.

Le neuvième et le dixième, je les mets ensemble, il s’agit selon moi des plus directement reliés. A la fin du 9 j’ai été un peu floué, comme si il manquait quelque chose, mais fort heureusement le 10 m’a un peu plus pété le cerveau. Je regrette seulement que le thème soit aussi basique, mais en tant que bon fan de Loisel, je ne vais pas cracher dans la soupe.

Le 11 me fait revenir sur mes propos quant au huitième, il reste encore des pistes à droite à gauche, le mystère s’épaissit et s’éclaircit en même temps. Je me rends bien compte que ce n’est pas très clair, mais je ne vois pas comment le dire autrement. C’est un peu comme de poser ces yeux dans la cape du Boogiepop Phantom et de se voir dans l’univers.

Le Requiem conclut magistralement la saga. Je suis très loin d’être d’accord quant aux critiques sur celui ci. Les dernières informations relatives aux personnages sont données, le rythme reste toujours aussi bon, et le choc visuel est suffisant pour scotcher. Peut être un petit bémol sur le Boogiepop, que je ne voyais pas vraiment aussi démuni.

Je dois dire que l’expérience générale est vraiment intéressante. Au delà du faite que ce soit un anime pour « intello », il y a une vraie recherche graphique, sonore, scénaristique. C’est puissamment meublé, bien amené. On ne ressent pas de lassitude ou d’ennui face aux divers sujets traités, même si certains le sont plus que d’autres. Je trouve dommageable le format 12 ep en faite. J’ai trouvé un peu dommage aussi que la série soit scindée en deux parties (avant/après le huitième).
Il est clair que l’on reste méchamment sur sa faim/fin, mais je pense que c’est aussi le but recherché. Ils sont fort ces commerciaux !

Par contre, je n’ai toujours pas de réponse précise à ma question. »

Il s’agit là intégralement d’impressions à chaud après avoir visionné la série en trois soirée sympathiques. Deux trois points que je vais quand même signaler :

- En premier lieu, j’ai lu à droite et à gauche que l’anime était trop incompréhensible. Je dirais, oui et non. Non parce que l’histoire est intégralement dévoilée, à un début, un milieu et une fin ; et oui parce qu’il ne s’agit que d’un morceau de l’Histoire générale. Certains termes ne sont, à dessin, pas abordés dans l’anime (faute de place, 12 ep de edrem), et peuvent nuire à ceux qui cherchent à tout comprendre.

- En second lieu, il est clair que l’on évolue dans un anime à la Lain. Le scénariste est le même sur les deux séries et il affectionne le côté puzzle. Tout est sur-fragmenté dans le but de perdre le spectateur, jusqu’à ce que la lumière jaillisse et qu’il se redresse en beuglant « BON SANG MAIS C’EST BIEN SUR ! ». A voir donc si cet aspect n’est pas rebutant.

- En troisième et dernier lieu, l’anime est certes tiré des romans, mais il a aussi son identité propre, renforcé par le scénario et la musique, tout deux réellement formidables. A vrai dire, nous avons en France les bases pour démarrer sereinement l’exploration de ce mythe science-fictionnel japonais (avais je oublié de préciser qu’il s’agit de sf ? hin hin hin).

Pour le moment, la seule autre apparition du Boogiepop en France se trouve dans le manga Boogiepop Dual, sous titré Losers’ Circus. Le scénariste est toujours Kôhei Kadono, mais le dessinateur est cette fois ci Masayuki Takano. Sortit aux éditions Ki-oon en 2007, il se présente en deux volumes de 180 pages, avec les quelques colorés de début. Il s’agit par contre d’un spin-off qui reste dans l’idée du milieu lycéen avec des personnages n’ayant aucun rapport avec les romans, mis à part bien sur Boogiepop. Une histoire simple et claire, un design général sympathique, un peu évanescent. Le seul regret étant qu’il tire un peu beaucoup sur la thématique du suicide, et même si cela reste un vrai problème sociétal au japon le rendu fait un peu léger. Un autre point est aussi abordé dans ces deux tomes, mais cela serait un peu trop méga-spoil d’en parler, sachez juste qu’il s’agit du deuxième lien entre ce manga et l’œuvre originelle.

13 romans, deux doublés en mangas, un anime de douze ep, un film live, divers nouvelles attenantes. Il s’agit là encore d’un gros concept, que l’on peut placer sans rougir en face des Full Metal Panic et autres Blood.

Tel un Buster Keaton des temps modernes, Boogiepop Does (not) Laugh.

Un bon jet de charisme et ca assure en soirée. Art officiel de Kouji Ogata, tiré de son recueil Boogiepop and Others.

Dimanche 29 mars 2009.

Hier soir (ou plutôt ce matin), la lecture de Boogiepop At Dawn (Yoake no Bugīpoppu) c’est terminé. Chronologiquement, il se place au début de l’histoire, niveau parution japonaise en sixième. Ce tome est, clairement, fait pour expliquer les bases de la série (en bouquin comme en anime). Il s’agit d’un regroupement de diverse nouvelles, pas forcément placées dans un ordre chronologique, et qui met en scène tout ce qu’on soupçonnait dans la série : L’organisation, le passé de Kuroda, les médicaments spéciaux de l’hôpital. Des détails, mais qui valent le coup d’œil. Seul regret, il fait apparemment intervenir des informations provenant des deux bouquins précédents, qui n’ont pas été traduits bien sur. D’ailleurs, il s’agit bien évidemment de livres en anglais, faudrait pas rêver et croire que cela pourrait sortir par chez nous.

Au niveau de la lecture elle même, le style est simple, fluide. N’étant pas un expert en anglais, je n’ai pas eu de problèmes particuliers pour assimiler l’histoire. La présence d’un dictionnaire est par contre nécessaire pour quelques termes peu courants. Ce qui me chiffonne plus, et qui je pense doit être commun à toutes les Light Novels, c’est le faite de zapper volontairement les descriptions des personnages. Etant donné qu’ils sont tous plus ou moins représentés en dessin, pas besoin de s’embêter à les décrire, mais cela appauvrit un peu le texte.

Pour tout ceux que cela intéresse, je conseille fortement de NE PAS commencer par celui là (ou tout du moins, de regarder l’anime avant), sinon le livre perd toute substance et tout intérêt. Pour les gens qui ne comprennent toujours rien, il peut être plus qu’utile afin de se plonger plus en avant dans l’histoire. En tout les cas, il est clair qu’en livre, l’histoire est beaucoup plus claire.

Les trois prochains tomes suivront bien évidemment, et en attendant, prions donc pour voir la suite éditée (ce n’est pas gagné).

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Mercredi 22 avril 2009.

Commençons par le commencement. Bugīpoppu wa Warawanai : Boogiepop and Others ; Boogiepop doesn’t laugh : Boogiepop and Others en traduction littérale. Premier livre publié par Kôhei Kadono, le 10 février 1998 au japon (et le 14 février 2006 aux USA, quand même).

Un premier pas dans l’antre du Boogiepop. Le livre est présenté sous la forme de cinq grands chapitres, chacun centrés sur un personnage du lycée Shinyo ayant des interactions avec notre Shinigami favoris. L’histoire est ici sur un modèle fracturé : chacun des personnages à sa propre vision des évènements et son propre vécu, racontant ce qu’ils ont vu et ressentis durant « quelques semaines ? ».

Un lieu fictif, pas d’indication temporelle, pas de limitations quant aux histoires, le lecteur est lâché au milieu dans un grand « démerde-toi pour démêler le sac de nœud ». Le style de l’auteur est toujours très plaisant, et s’attarde plus sur les descriptions et envolées de style que dans Boogiepop at dawn, ce qui n’est pas un mal.
L’histoire commence avant la série animée, juste avant en faite. L’on y apprend tout de ce qui amènera à la création du Beam of Light (avec les répercussions que l’on connait), de la survie de la Manticore, de Saotome le badass, du double Echo de Boogiepop. Bref, c’est LE livre à lire pour comprendre le pourquoi du comment de la série. N’espérez cependant pas tout apprendre quant aux ultimes mystères des deux œuvres, il s’agit simplement d’un gentil prologue.

Les artworks d’Ogata sont toujours sympa, présentés en couleur au début du livre, ils permettent de palier efficacement au manque de détails physiques des personnages. Il aura par ailleurs dessiné et publié le manga éponyme adapté de ce premier tome.

Détail amusant qui a été repris pour la série, les différents titres des chapitres sont inspirés de groupes de rock, ainsi que certains noms de personnages (Echoes entre autre qui saute aux yeux pour qui connait un tant soit peu les Pink Floyd).

Un livre plaisant, qui entraine le lecteur doucement vers la violence et la folie qui tourne autour du Shinigami le plus groovy du monde.

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Samedi 24 avril 2010.

Un an sans mise à jour, diantre que ce fût long, mais pas mal de choses me tirent éloigné de notre chère Boogiepop. Après avoir terminé le bouquin courant novembre, et sentir la rage m’envahir peu à peu de savoir que c’était la dernière page US à ce jour (et forever pour ce qu’on en sait), je me suis finalement dis qu’une légère review de ce doublé devait voir le jour ici. Attaquons nous donc, si vous le voulez bien, à Boogiepop Returns : VS Imaginator Part 1&2 (Bugipoppu Ritanzu VS Imajineta en japonais).

Déjà, premier point notable, les deux parties sont la pour marquer la séparation en deux tomes de cette aventure. Let me explain. Mis à par donc ce VS Imaginator un peu spécial, chaque livre de Boogiepop Phantom marche en stand alone au niveau de son scénario. Bien évidemment, les personnages et concepts sont récurrents, mais chaque tome propose une nouvelle aventure, avec de nouveaux personnages et une « fin » à chaque fois. Oui, 14 tomes, ca commence à en faire des personnages. Donc pour ce coup ci, impossible de ne pas enchainer directement avec la suite vu la tronche du beau cliffangher final (Il y a certes les tomes Embryo 8&9 qui sont liés, mais beaucoup moins violemment que ces deux la).

Second point très sympathique, on commence doucement à s’éloigner du milieu lycéen de l’ouverture. Certes on retrouve Tôka, Nagi (:3),  et d’autres personnages divers que vous aurez plaisir à rencontrer au gré des pages, mais l’action et certains « ennemis », dirons nous, sont clairement au delà de ce petit milieu. Les lieux seront plus souvent des endroits désaffectés, des ruelles, des parkings que le lycée Shinyo de Boogiepop and Others. Et ca, ca fait vachement plaisir.

Au niveau de l’histoire, elle est un poil long à se mettre en place, même si l’auteur ne garde pas longtemps le secret sur ce redoutable Imaginator. C’est surtout la galerie de seconds couteaux qui pètent bien. Spooky E est juste fantastique de brutalité, Aya est une petite nana tellement adorable qu’on a envie de cajoler le livre. De nombreux mystères viennent vaguement éclairer et surtout renforcer la Towa, et on commence vraiment à saisir toute la portée de cette multinational, même si leurs motivations restent assez confuses.

La narration a grandement gagné en clarté, le lecteur est beaucoup moins largué, les envolées de styles sont nombreuses et plaisantes. La traduction a apporté un soin tout particulier à certains moments de tensions, ou des personnages se mettent littéralement à péter un câble. Les combats sont aussi sacrément bien rendus, et c’est une bonne dose d’adrénaline que l’on se prend quand Nagi sort les poings. Le rythme faiblit légèrement au début du second, le temps de se remettre dedans, mais monte encore et toujours plus haut à chaque page parcourue. Le style de l’auteur c’est aussi pas mal affermi et il n’hésite pas à balancer de sympathiques descriptions, même s’il s’accroche toujours à un modus volontairement vague pour laisser la part belle à l’imagination du lecteur.

On sent, à la lecture de se livre, qu’il a définitivement trouvé son style, entre les références absconses a Murasaki et les blagounettes rock’n'roll, l’univers du Boogiepop devient de plus en plus profond. D’autant plus qu’il prend un malin plaisir, en référence au titre, à brouiller les cartes au niveau de la tangibilité même de Boogiepop, une mise en abime assez fantastique s’empare du lecteur, jusqu’au finish explosif (comme à chaque fois, j’aurais envie de dire).

Clairement un très bon livre, dans la continuité des autres. Évidemment, saga oblige, il vaut mieux les lires dans l’ordre, mais avec un peu de bonne volonté on peut se dépatouiller sans avoir lu le précédent pour comprendre ce qui s’y passe. De toute manière, les vrais réponses seront dans les suivants, et comme ceux ci ne seront pas traduit avant dieu sait quand, il ne reste qu’a prendre son mal en patience.

Pour toi public, la couverture du Tome 4 pour patienter quelque siècles.

Pour finir :

Quelques liens en relations avec le Boogiepop.

Boogiepop me up, une review de 2006 du premier tome par Ialda du site Mata-Web.

Boogiesite. Un ancien site de fan, plus mis à jour depuis belle lurette.

Une analyse US sur Boogiepop Phantom TV.

Une solution a été trouvée pour le lien du Japanbar. Merci Ialda ! Ca spoil toujours autant par contre, faites gaffe.

Des infos sur Wikipedia US et FR sont aussi disponibles, sans oublier bien sur le site de Seven Seas, éditeur US des romans.

Shinyo academy community, via le site anglais Livejournal. Surtout des discussions de fan hardcorz.

Une review ma foi fort sympathique de la série et du film live, par Hélia.