It’s time to kick some ass.

Ouais, je sais, un mois+ sans article. Ca craint un peu et j’en suis bien marie. Pour la peine, rapide review du Mang’Azur et des critiques qui descendent, ca faisait longtemps que ca me trottait dans la tête.

Mang’Azur de Toulon, édition 2010 :

Well, pas grand chose comme d’habitude, vu que associationgrorobopewpew. Le week end fût fun quand même, quelques jolis loot, et j’ai enfin pu jouer pour la première fois a BlazBlue, et ca confirme vraiment ce que je pensais : le jeu bute a mort, les persos pètent de classe et ils demandent des milliards d’heures d’entrainement pour sortir quelque chose de correcte (j’exagère un peu, les combats funs qu’on s’est mené avec l’ami Kabu étaient déjà bien plaisants au niveau visuel). Pas vu grand chose de palpitant niveau cosplay a part un groupe de six nana en Persona 3 FES, trois persos du jeu avec leurs trois Persona respectives, costumes faits main, ca imposait le respect. Le Palais Neptune qui accueillait la convention était assez classe, mais un poil exigu, par chance nous avions une salle dédié pour les diverses activités sonores proposées. Gros succès du doublage d’anime d’ailleurs, les gens étaient vraiment à fond (et la nouvelle scène tiré de DBZ a mis le feu aux poudres en moins de deux). Week end crevant mais sympa.

Les boulets de canon :

Maintenant, histoire de faire un peu jaser les commères, deux review qui trainaient sur deux séries de science fiction dans notre beau monde de l’animation. La première balle sera pour Infinite Ryvius (Mugen No Ryvius en vo). Sortit en 1999 et animé par le studio Sunrise (La saga Gundam, Cowboy Bebop peu avant), avec Hajime Yadate a la réalisation (qui participera entre autre à Escaflowne et The Big O ; et on me signale dans les coms qu’il ne s’agirait que d’un surnom générique au studio et que donc la série serait en faite de Taniguchi, ils aiment ca les pseudos les japonais), la série se situe dans un futur pas si lointain, ou le système solaire se retrouve littéralement coupé en deux par une vague cosmique. A bord d’un « vaisseau-lycée » qui cache plein de secrets, Kôji & pals se retrouvent embarqués dans une aventure folle suite à de mystérieuse attaque d’une branche de l’armée terrestre, ou mondiale, je ne sais plus. Bon, on se retrouve donc avec un environnement en huit clos, avec quelques 400 jeunes personnes (14-18 ans, grossièrement), occupés à devoir gérer un vaisseau et les militaires pas contents. Présenté avec force « super concept de science fiction » et autres « personnages profonds et création de société autarcique » il y avait de quoi avoir la bave aux lèvres.

Têtes a claque from outer space.

Manque de bol incroyable, la série se retrouve être du Sunrise moyen sans plus, avec quelques bouts de mécha au milieu pour une raison que j’ignore encore. La série a été drop au 12ème épisode, donc je n’ai pas forcément toutes les clefs en main pour décrypter toute la PROFONDEUR du scénario, mais il y a vraiment de gros gros soucis. Les deux personnages principaux, Kôji et son frère/rival Yûki sont d’une platitude énervante, a toujours vouloir se chercher des poux pour strictement rien, les autres sont à peine esquissés, répondant rapidement à des stéréotypes achetés à l’emporte pièce au bazar du coin. L’expectative tant attendue de voir un monde différent au sein de ce gros vaisseau à la dérive tombe complètement à plat tellement on a juste l’impression d’assister à la vie dans un lycée japonais (sans adultes et avec des moments de Zero-G, mais quand même). Et la nana toute de rose kawai vétue qui fait des petits bonds avant de disparaitre, non. Parce que non (désolé, c’était facile). L’animation et les musique sont par contre très sympathique, et l’eye-catch en scratch est très marrant, surprenant la première fois.

Globalement, la série n’est pas à jeter, loin de là, il faut juste se rendre compte que seul le minimum syndical a été fournis et que le coté sf sert, encore une fois, de simple cadre. Pour avoir vite fais zappé sur la fin, j’ai eu l’impression de voir quelques idées qui seront reprises plus tard par Eureka Seven, merci de signaler si je me fourvoie ou non dans les commentaires. Deçus donc, et vraiment pas ma tasse de thé au final.

L’autre coup de mortier sera pour Starship Operators, un nom a la con pour bien signaler aux spectateurs que le héros est un opérateur de bord (opératrice dans notre cas présent, au cas ou les visuels n’auraient pas suffit). Ca a été produit par J.C. Staff et c’est sortit a la télé nippone en 2005, avec Takashi Watanabe a la réa (qui a dirigé de très bonnes séries comme Boogiepop Phantom, mais aussi de sombres daubes cosmiques comme Shakugan No Shana). L’anime s’ouvre sur un générique techno trippant qui laisse sous entendre que ca va sacrément donner dans ce sombre espace bien vide. Mais que nenni, surement poussé par la vision de 2001, l’odyssée de l’espace juste avant, la série se retrouve remplie d’une lenteur totalement surprenante. La carte a en effet été donnée aux affrontements spaciaux « crédibles » et, tout comme les vrais affrontements marins du 17-18ème siècle, c’est trois heures de lenteur pour dix minutes de sauvagerie. Là ou le bat blesse, c’est que n’est pas Kubrick qui veut, et les scènes « d’action » se retrouvent propulsées au top 3 des plus chiantes de l’animation japonaise.

L’image est super petite, désolé, mais 2001 quoi.

A coté de ça, le scénario est loin d’être stupide, mais le coté un poil ridicule de la situation prête a sourire (le vaisseau de nos héros est un vaisseau rebelz qui ne trouve comme sponsor pour ces réparations qu’une chaine de télé cosmique, transformant leur fuite en show de real-tv). Si encore l’accent était mis de manière construite et réfléchie sur le coté salaud de la chose, l’intérêt serait la, mais nos héros vivent apparemment dans une galaxie de braves types, et malgré quelques morts fortuites, tout est bien qui finit toujours bien. Le personnage principal est assez sympathique en soit, mais ne promet pas grand chose, quand bien même elle soit la seule du vaisseau a posséder un cerveau. Vraiment une grosse déception, surtout avec de tels pitch qui n’étaient pas sans rappeller le 2001 susnommé ou l’excellent Jack Barron et l’éternité de Norman Spinrad.

C’était l’instant critique de la sf d’animation japonaise. N’oubliez pas de les regarder pour vous faire votre propre avis sur la question.

A par ca, l’été approche à grand pas, et malgré les chutes de neige dans le coin (seriously), il va être temps de relancer ce projet secret DLMQT de l’an dernier !

2 Responses to “It’s time to kick some ass.”

  1. Windspirit dit :

    Nah mec, Yatate Hajime, c’est le pseudo collectif qui sert à rien de l’équipe Sunrise.
    Celui qui s’est occupé de Ryvius, c’est ce génie de Taniguchi, et stp, ne me dis pas que la série n’a pas de punch, c’est juste magnifique comme anime.
    Le scénario est un peu trop profond pour moi, en effet (c’est le syndrome mecha post-Evangelion), mais j’ai bien aimé le côté Sa Majesté des Mouches dans l’espace, perso, il y en a de moins en moins, des comme ça, de vrais animes avec de vrais personnages, de vraies évolutions et une vraie fin en apothéose qui conclut tout.

  2. Aer dit :

    Ow ok, je ne savais point.