Y’en a un peu plus, je vous le mets quand même ? – Second run -

Bon, grosso merdo un mois après le premier, revoici une itération de cette section spécial OAV. Ca n’indique pas spécialement un rythme de croisière pour le moment, tout reste encore un peu flou à ce niveau. Sans plus attendre, voici la sélection de quatre OAV, avec toujours un petit texte et une note arbitrairement tirée de ma MAL (on va pas se faire chier non plus ~~).

Lien vers le premier article.

Nineteen 19 – 1990 – Studio Madhouse – Réalisateur : Koichi Chigira.

Kubota est un jeune homme, de 18-20 ans, qui travaille en tant que patissier dans un restaurant pour payer ses études supérieur. Vivant en collocation avec deux amis, ils écument les bars et les boites le week end afin d’assouvir leurs pulsions masculines. C’est durant l’une de ses soirées que Kubota rencontre Fujisaki, une ancienne camarade de classe dont il était éperdument amoureux durant ses années de collège.

D’une durée de 40 minutes environ, cet OAV one shot est un must see absolu. Ne vous laissez pas berner par la présentation somme toute très convenue. La réalisation est exemplaire, l’humour sympathique et la romance dépeinte est tout sauf gnangnan. Ils prennent un temps bien répartis pour montrer tout les émois et les changements de comportements de l’entrée dans l’age adulte. Le rythme est très lent, et la direction artistique absolument fantastique, amenant de vrais clips musicaux. L’OAV tournant clairement autour de ses musiques d’ambiances d’époque pour montrer des évolutions parfois rapides de leur relation. La caractérisation des deux personnages est très bien construite et offre un savoureux moment. Leurs émotions sont palpables et parlent directement au spectateur.

Un petit chef d’œuvre.

Note personnelle : 10/10.

Voices of a distant star – 2002 – ADV Films – Réalisateur : Shinkai Makoto.

Bon, je ne sais pas s’il est vraiment utile de présenter cet OAV tant Shinkai est reconnue de nos jours. Il s’agit de son premier « gros » boulot, et il aura gagné un succès bien mérité. Malgré une animation simpliste, une 3D pas toujours de très bon gout et des dessins de personnages pas toujours au top, l’histoire dépeinte est suffisamment mignonne et efficace pour marcher. C’est d’ailleurs peut être ce que je pourrais reprocher à cette oeuvre, son coté un peu simpliste et facile dans sa composition. L’homme sait à qui il parle et trouve les mots justes. Vous me direz, certes, que cela n’est pas non plus évident.

Enfin, on passe quand même un bon moment devant ce Voices et c’est, je pense, l’intérêt principal. A noter qu’après ce premier épisode, notre brave homme se sera lancé dans des projets bien plus ambitieux (mais que je n’ai pas encore vu), affaire à suivre donc.

Note personnelle : 7/10.

Nakoruru : Ano Hito kara no Okurimono – 2002 – Studio ARMS – Réalisateur : Katsuma Kanazawa.

Il s’agit d’un autre OAV one shot, centré autour du personnage de Nakoruru, un personnage tiré de la série de baston Samurai Shodown. C’est très lent, remplis de neige, de champs de bataille immobiles et de quelques plans coquins. On ne sait pas trop qui fait quoi ni pourquoi, du faite qu’il s’agisse, apparemment, d’une side story au film d’animation inspiré du même jeu. La réalisation est loin d’être dégueulasse, mais disons qu’en connaissant déjà les historiques du jeu et des persos nous ne comprenons déjà pas grand chose au produit. Il s’agit vraiment d’une curiosité, bien qu’elle reste abordable par tout un chacun (faut pas déconner on parle de background d’un jeu de baston quand même), que j’ai regardé principalement parce que le chara-design était dévolu à Umetsu Yasuomi (fanboiiii toussa ~~).

Si vous n’avez rien de particulier à faire et que vous voulez voir un produit mi comique mi tragique un peu obscur mais diablement bien dessiné, laissez vous donc tenter. Evidemment, on ressort avec un gout d’inachevé dans la bouche.

Note personnelle : 5/10.

Jungle de Ikou – 1997 – Studio Movic – Réalisateur : Moriyama Yuji.

Et pour finir, comme la dernière fois avec Usagi-chan…, voici l’OAV poubelle de l’article. Ici, c’est même encore plus regrettable que la dernière fois car il y a quelques idées derrière le vomis purulent qu’on se reçoit au visage.

Natsumi reçoit un ancien artefact africain par le biais de son père, qui lui permet de se transformer en Mii, déesse de la fertilité. En conséquence de quoi, elle se retrouve avec une paire de seins que ne renierait pas l’auteur d’Eiken. Evidemment, déjà pas très futfute de base, elle se découvre un non-cerveau assez fantastique une fois transformée. Elle devra affronter des ennemis dont on ne sait pas grand chose et qui disparaitront très vite, et réparer ses gaffes bien évidemment.

N’y allons pas par quatre chemins, c’est de l’OAV fan-service remplis de gros seins rebondissants avec pas grand chose derrière. C’est dommage comme je le disais plus tôt car l’idée de base n’est pas idiote, et les musiques tribales accompagnant les trois épisodes sont plutôt sympathiques. La réalisation est moyenne sans plus, pas terrible pour le format, et on se demande vraiment s’ils ont eu un quelconque budget pour tout ça. Toujours est il que vous pouvez soit pleurer du sang soit bien rigoler devant cette étrange petite chose en trois épisodes.

Note personnelle : 2/10.

Je pense que le format est sympa ainsi, avec toujours une oeuvre excellente, deux middle et un truc toupourri pour le délire au milieu. Je ne sais pas trop si j’en ferais un par mois, j’aimerais bien, mais cela peut demander du temps (et bon, j’ai pas vu non plus 9000 OAV). Sur ce je vous laisse et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures, sur ce sujet ou un autre.

4 Responses to “Y’en a un peu plus, je vous le mets quand même ? – Second run -”

  1. Ialda dit :

    J’avais vu l’OAV de Nakoruru lors d’une de mes crises de mattage d’OAV de jeux de baston et because ARMS; c’est déconcertant, mais j’avais été loin d’être déçu, justement parce que ça n’avais pas grand chose à voir avec l’OAV de baston type ou ce que faisait Arms à l’époque. Ça m’avait aussi conduit aussi à m’intéresser par le plus grand des hasards à Shigemi Ikeda, dont la carrière de dir. artistique est loin d’avoir été inintéressante.

    J’avoue que l’humour de Jungle de ikou me dépasse moi aussi, mais ta comparaison furtive avec Eiken est vacharde, ce n’est pas SI mauvais ;p

    Nineteen 19 je ne connaissais pas du tout, tu m’intéresses.

  2. Aer dit :

    C’est apparemment très peu connu, je l’avais choppé lors de mes longues nuits à écumer les sites remplis de oldies (j’avais même oublié son existence sur le dur pendant presque un an), et c’est dommage parce qu’il est vraiment vraiment excellent.

    C’est PLUS mauvais, tu as raison :p. Mais sérieusement, il faudra que je fasse un article sur le manga d’Eiken et écrire pourquoi il est pas mal.

  3. Gemini dit :

    J’avais découvert Jungle de Ikou dans une AMV, laquelle utilisait comme musique une parodie du premier succès de Britney Spears intitulée sobrement « make my boobies one more size » (ça ne s’invente pas). Il faut que je tente cette OAV.

    Nineteen 19, j’en avais vaguement entendu parler, sans plus. Mais ce que tu dis sur l’aspect musical m’intrigue largement assez pour que je veuille la voir.

    Et Nakoruru est moe :3

  4. Ah j’avoue, Ninteen j’ai jamais eu l’occasion de le voir, ça m’intrigue.